lundi 18 avril 2011

"Polar zephyr"



"Polar zephyr"
Aquarelle sur papier de bambou
36 x 48 cm

Valéry Grancher 2011

jeudi 10 mars 2011

La fonte des glaces arctiques et antarctiques accélérées



Source "Le monde":

Les glaces du Groenland et de l'Antarctique perdent de leur masse à un rythme accéléré. C'est la conclusion d'une nouvelle étude réalisée à partir d'observations satellitaires, financée par la NASA et publiée mardi 8 mars, qui fait craindre une montée des océans plus importante que prédit jusqu'à présent.

Cette recherche, la plus longue portant sur les changements de masse des glaces polaires, laisse penser que les pertes subies aux deux pôles dépassent celles des glaciers et des calottes de glace des montagnes pour devenir le principal contributeur à la montée des océans. En outre, l'augmentation du niveau des océans pourrait se produire beaucoup plus tôt que ne le projettent les modèles actuels.

UNE FONTE TROIS FOIS PLUS RAPIDE QUE CELLE DES GLACIERS DE MONTAGNE

Cette observation de près de vingt ans montre qu'en 2006 le Groenland et l'Antarctique ont perdu ensemble 475 milliards de tonnes de glace en moyenne. Un tel volume est suffisant pour faire grimper le niveau des océans de 1,3 millimètre en moyenne par an. Chaque année, au cours de l'étude, les deux masses de glaces arctiques et antarctiques ont perdu ensemble 36,3 milliards de tonnes en moyenne de plus que l'année précédente.

En comparaison, une étude de 2006 portant sur les glaciers et calottes de glace des montagnes estimait la perte à 402 milliards de tonnes par an en moyenne, avec une accélération de la fonte d'une année sur l'autre trois fois plus faible que dans l'Arctique et l'Antarctique.

AUGMENTATION DU NIVEAU DES OCÉANS DE 32 CM D'ICI À 2050

Si les taux de fonte aux deux pôles continuent à ces rythmes durant les quatre prochaines décennies, la perte cumulée de glace ferait monter les océans de 15 centimètres d'ici à 2050, concluent les auteurs de cette étude publiée dans l'édition de mars des Geophysical Research Letters. Outre ces 15 centimètres, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des montagnes ajouteraient 8 centimètres, sans oublier un accroissement de 9 centimètres résultant de la dilatation thermique des eaux. Finalement, les océans pourraient donc voir leur niveau monter de 32 centimètres d'ici à 2050, selon ces chercheurs.

"Le fait que les glaces arctiques et antarctiques vont contribuer le plus à la montée des océans dans l'avenir n'est pas étonnant car elles contiennent beaucoup plus de glace que les glaciers des montagnes", note Eric Rignot, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie) et à l'Université de Californie à Irvine, l'un des principaux auteurs de cette communication. "Si les tendances actuelles persistent, les niveaux de la mer vont probablement être nettement plus élevés que ceux projetés par le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC) en 2007".




http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/09/la-fonte-des-glaces-arctiques-et-antarctiques-s-accelere_1490366_3244.html

mercredi 2 mars 2011

"Portrait de l'artiste regardant la photo qu'il vient de prendre au bord du Fjord de Ny Alesünd au Spitzberg" (version finale)




"Portrait de l'artiste regardant la photo qu'il vient de prendre au bord du Fjord de Ny Alesünd au Spitzberg" (version finale)

huile sur toile 110 x 90 cm

Valéry Grancher 2010 - 2011

lundi 14 février 2011

"Fjord"



"Fjord"
huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

mercredi 9 février 2011

"Twin peaks"




"Twin Peaks"
Huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

mardi 8 février 2011

"Premier pas sur le 80 ° Nord"



"First step on 80° North" ("Premier pas sur le 80° Nord)
Huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

vendredi 4 février 2011

"Sonde"



"Sonde"
Huile et acrylique sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

jeudi 3 février 2011

"Contamination au mercure"



"Scientifique à Loenbreene" (contamination au mercure)
Huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

samedi 29 janvier 2011

"Essai nucléaire en Arctique"



"Essai nuclaire en Arctique"
Aquarelle sur papier de bambou
42 x 56 cm

Concept:

L'arctique a été une région hautement stratégique pendant la guerre froide, où des armes nucléaires ont été déployées (Alaska, Sibérie), des essais nucléaires ont été effectuées (Alaska, Russie)...
Et surtout n'oublions pas ce crash au Groenland d'un bombardier nucléaire (le drame de Thulé) qui avait contaminé toute la région. Le 21 Janvier 1968.
lire cet article sur cette base de l'OTAN:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thul%C3%A9_(base)

la radio-activité avait contaminé tous les éléments de la chaîne alimentaire de ce biotope, entraînant dans les populations locales des naissance avec des malformations, des décès multiples et des cancers...
Sans parler de la contamination au mercure entraînant des syndromes de Minamata...

Valéry Grancher 2011

jeudi 27 janvier 2011

"Surface de l'eau du Fjörd de Ny Alesünd"



"Surface de l'eau du Fjörd de Ny Alesünd"
Aquarelle sur papier de bambou
42 x 56 cm

Valéry Grancher 2011

"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"



"Scientifiques à Loenbreene"
Huile sur toile
40 x 40 cm

Collection privée (Christophe Sarlin)

Valéry Grancher 2011

mardi 25 janvier 2011

"Scientifiques à Loenbreene Spitzberg"



"Scientifiques à Loenbreene"
Huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

vendredi 21 janvier 2011



"Scientifiques à Loenbreene Spitzberg"
Huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

jeudi 20 janvier 2011

"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"



"Scientifiques à Loenbreene Spitzberg"
Huile sur toile
40 x 40 cm



Valéry Grancher 2011

"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"




"Scientifiques à Loenbreene Spitzberg"
Huile sur toile
40 x 40 cm



Valéry Grancher 2011

mardi 18 janvier 2011

"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"




"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"
huile sur toile
40 x 40 cm



Valéry Grancher 2011

lundi 17 janvier 2011

"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"



"Scientifique à Loenbreene Spitzberg"
huile sur toile
40 x 40 cm

Valéry Grancher 2011

vendredi 14 janvier 2011

"Le phoque écorché"



"le phoque écorché"
Aquarelle sur papier de bambou
56 x 42 cm

Collection privée (Pierre Joseph)

Valéry Grancher 2011

"Longyearbyen"



"Longyearbyen"
Aquarelle sur papier de bambou
42 x 56 cm

Valéry Grancher 2011

"Le fjord de Ny Alesünd"



"Le fjord de Ny Alesünd"
Aquarelle sur papier de bambou
42 x 56 cm

Valéry Grancher 2011

jeudi 6 janvier 2011

"La caméra de la débâcle"



"La caméra de la débâcle"
Aquarelle sur papier de bambou
42 x 56 cm
Valéry Grancher 2011

"Geopol"



"Geopol" (tournage du film de 24h de l'installation vidéo Geopol)
Aquarelle sur papier de bambou
46 x 52 cm

Valéry Grancher 2011

dimanche 12 décembre 2010

"Arctic Horizon"



"Arctic Horizon"
Huile sur toile
110 x 89 cm
Valéry Grancher 2010

jeudi 9 décembre 2010

'Portrait de l'artiste regardant la photo qu'il vient de prendre au bord du Fjord de Ny Alesünd au Spitzberg'



'Portrait de l'artiste regardant la photo qu'il vient de prendre au bord du Fjord de Ny Alesünd au Spitzberg'
(première ébauche)
Huile sur toile 110 x 89 cm


Valéry Grancher 2010

"Where is our mind ?"



"Where is our mind?"
(Lâcher de ballon météorolique au Spitzberg"
Huile sur toile 130 x 89 cm

Valéry Grancher 2010

dimanche 28 novembre 2010

"Hors Oeuvres" exposition collective commissaire Jean Marc Avrilla


"Mémoire du Spitzberg"
Huile sur toile, mac mini, vidéo-projecteur, diaporama numérique...
Valéry Grancher 2010

Cette installation est montrée dans le cadre d'une exposition collective, à la galerie JTM au 40 rue Richelieu du 26 Novembre au 18 Décembre 2010. Cette exposition est un projet du commissaire indépendant Jean Marc Avrilla, dont vous trouverez le texte sur l'exposition ci-après:

"Sur la scène sont réunis cinq artistes pour cinq travaux. Leur point commun est cet objet extérieur, fondement de leur œuvre, cet en-dehors de l’objet-œuvre sans laquelle elle ne pourrait exister. Yann Géraud présente ainsi une série de toiles aux motifs
géométriques qui ne sont rien d’autres que les schémas de ses installations. Valéry Grancher nous offre un panorama à 360°du site du Spitzberg, comme image du lien inextinguible de l’artiste à son environnement, même le plus invivable. Ludovic Lignon propose une peinture écran composée de 32 zones de couleurs qui se modifient au fil d’un aléatoire calculé par une machine à photons. Fritz Stollberg présente un film métaphysique inspiré par Max Ernst, hommage au cinéma expressionniste. Et Christian Vialard a demandé au pilote d’une imprimante ultrasophistiquée de faire réaliser à la machine les superpositions d’impression, erreurs contre lesquelles elle avait été conçue et programmée.
Cette exposition est une tentative curatoriale de cerner chez des artistes contemporains cette question du lien de l’œuvre à son objet extérieur fondateur.
Elle ne se veut pas exhaustive sur la question. Elle reste une expérimentation curatoriale où la poésie des œuvres, de leur matérialité et des liens qui se tissent entre elles, est aussi forte que l’idée première qui prévaut à leur rassemblement. Une autre cause étrangère à la raison première. "

Jean-Marc Avrilla Novembre 2010

Comme vous pouvez le noter au regard du texte, il y a un écart notable avec la pièce que je présente:
En effet une décision artistique, a fait que nous avons fait le choix de montrer "Mémoire du Spitzberg"...
Une installation retraçant à la fois le déplacement tant physique que les glissements entre les différents médias utilisés:
- On voit des huiles sur toile à valeur de document
- On trouve la pictorialité dans les photos du diaporama (images fixes mises en mouvement...)
La question pour moi étant non pas de produire des documents scientifiques sur un des territoires du Pôle Nord (mercure, dioxyne ect...) mais quelque part de notifier à l'heure de google maps que la "Terra incognita" n'existe plus, et de révéler une distance entre un géographie donnée et l'expérience de cette géographie (psycho-géographie)....

D'autre part, l'effet pervers de ce blog qui montre au fil de l'eau la génèse des différentes pièces créée une distorsion:
Nous voyons une peinture après l'autre, un dessin après l'autre, une photo ect....
Comme si à chaque fois cela était une seule pièce....

Mais en fait toutes ces pièces ne sont que la matière première de futures installations, car la question n'est pas de montrer des peintures comme des peintures ou faire des expositions de peintures....
Mais de questionner le média peinture au regard des autres médias utilisés....
Cette installation en est un bon exemple...

Valéry Grancher 2010

mercredi 29 septembre 2010

"Arctic"



"Arctic"
Bois de rennes du Svalbard
60 x 40 x 45 cm

Valéry Grancher 2010

samedi 25 septembre 2010

"Arctic Circle"



"Le cercle (Acteon)"
Bois de rennes du Svalbard
Diamètre 60 cm environ

"Acteon, fils d'un demi Dieu, chasseur, suprit la déesse Artemis dans son bain et l'observa. Furieuse Artemis transforma Acteon en cerf qui sera dévoré par ses chiens..."
Voilà ce que raconte dans la mythologie la légende d'Acteon...
Dans l'histoire de l'Art du XVII ème siècle la déesse Artemis devint Diane (Boucher par exemple)...

Pour ma part, j'y vois un parallèle avec le Pôle:
Le Pôle est un cercle, un occulus, au centre duquel la totalité des courants océaniques sont régulés, et conditionnent les climats de notre monde.
Ce cercle, cet occulus est également le point de convergence de tous les regards: scientifiques, pétroliers, geopolitique, sans parler des enjeux stratégiques et énergétiques pour le futur.

Mais comme Acteon, par le fait d'observer Diane dans son bain provoqua sa mort...
L'humanité est une des causes principales de la disparition des glaces polaires, et observe sa disparition prochaine. Le jour où la totalité des glaces auront disparu des pôles, l'humanité n'y survivra pas...
'Nous serons dévorés par nos propres chiens'

Valéry Grancher 2010

dimanche 11 juillet 2010

"Twin peaks"



"Twin Peaks"
Aquarelle sur papier bambou
30 x 40 cm

Valéry Grancher 2010

"Kongsffjorden fjord"



"Kongsffjorden fjord"
Aquarelle sur papier bambou
30 x 40 cm

Valéry Grancher 2010

jeudi 27 mai 2010

C-print paintings



"Ny Alesund"
Digital Painting
C-print on canvas

Valéry Grancher 2007 - 2010

C-print paintings



"Ny Alesund"
Digital painting
C-print on canvas

Copyright Valéry Grancher 2007 - 2010

mardi 20 avril 2010

"Esthétique du présent"

ISC-PIF Workgroups // ECEM
Les conférences du groupe « Esthétique, complexité, expérimentation et modélisation » (ECEM) de l’ISC-PIF.


28 avril 2010 : 18h00
Esthétique du présent

Valéry Grancher

Artiste du net et artiste-installateur

Depuis 1992, je m'intéresse aux liens entre l'identité, l'espace et le temps... L'avènement du web allait m'amener l'opportunité de focaliser sur ce triangle, en effet le web représente des instants de 24h00 mouvant de secondes en secondes. Seul le présent de l'interaction avec l'interface représente une temporalité, point de durée, point de passé ni de futur... Juste un présent plasmatique sur lequel des liens sociaux se tissent (forum irc, emails). Cependant à cette époque, le web interface entre une intériorité et un extérieur globalisé allait révéler ce qui peut être comme des variants (une forme de subjectivité), comme un invariant (objectivité) basé sur une dominance sexuelle (masculine à cette époque) et un nivellement social par le haut...
Ce présent du web, allait aussi redéfinir à mes yeux ce que l'on nomme 'image', ou encore 'l'image temps' ou 'l'image espace'.... Ces préoccupations 'deleuziennes' allaient nourrir toutes mes productions dans les années qui ont suivie. L'enjeu alors à mes yeux, n'était pas de trouver une forme plastique invariante (définisssant une oeuvre) mais de décliner et de traverser différents médias afin de construire une ligne de lecture esthétique tournant autour des trois sommets du triangle initialement défini. Ainsi de mes pièces de net art, à mes dernières installations vidéo faite à l'issu de déplacements aux limites de notre monde (Amazonie et poles), l'espace et la durée du présent ne cesseront d'être questionnés....
Einstein ne disait il pas du temps, que le futur et le passé étaient une vue de l'esprit ? que la seule dimension du temps qui existe est le présent ... Ces translations (d'un media à un autre) et ces déplacements (d'un monde à un autre) ne peuvent nourrir une forme plastique homogène, la cohérence se fera au travers de l'hétérogénéïté des formes générées et leurs cohésions viendra de déplacement de pratiques hors de leurs champs habituels:
- faire de l'art en dehors du monde de l'ART
- Appliquer des méthodologies scientifiques en dehors des sciences et à des fins artistiques
Ainsi de l'étude du langage individuel (ethnométhodologie) dans mes premières pièces de net art, à l'étude des écologies humaines (dans mes derniers projets liés à des déplacements aux limites de notre monde (anthropologie), je tirais des méthodolgies de recherche afin de nourrir la production de mon travail plastique...


Les conférences sont organisées les mercredis,
à 18h00,
à l'ISC-PIF (57-59, rue Lhomond, 75005 Paris)
// retrouvez toutes les mises à jour du programme sur notre site //


IMPORTANT :
15 mai 2010 :: 15h-19h
Workshop "Bases Neurales de la Créativité"


John Stein
"Dyslexia and Creativity"
Dept. Physiology, Anatomy & Genetics - Oxford University

Richard Levy
"Creativity in frontal-lobe dementia"
Neurologue Hôpital Saint-Antoine,

Number of sits limited
Please confirm
Contact (zoi.kapoula@egp.aphp.fr)



26 mai 2010
Stratégies pour une métaphysique contemporaine
Bruno Pinchard
Université Lyon 3


9 juin 2010
L'intentionnalité phénoménale
Denis Seron
Université de Liège



Pour plus d’information sur le groupe ECEM : http://iscpif.fr/ECEM
Pour plus d’information sur l’ISC-PIF : http://iscpif.fr
Pour vous rendre à l’institut : http://iscpif.fr/contact-us-fr

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lundi 12 avril 2010

Institut des systèmes complexes ISC-PIF: Esthétique, complexité, expérimentation et modélisation


"Geopol" single channel video installations. 2007

mercredi 28 avril 2010
Heure : 18:10 - 21:10
Lieu : Institut des systèmes complexes ISC-PIF 57-59 rue Lhomond 75005 paris

Description

Valéry Grancher
artiste du net et artiste-installateur

Présentation de deux derniers projets réalisés :
- Projet Amazonie montré au Palais de Tokyo en 2005
- Projet Arctique produit dans le cadre de l'Année internationale polaire en mai 2007 dont une installation qui sera montrée en septembre 2011 au Jeu de Paume.

Pour ces deux projets, des méthodologies scientifiques ont été appliqué dans des recherches plastiques (anthropologie). Cela fera d'ailleurs l'objet d'une conférence prévue a Oslo dans le cadre de l'International Polar Science Conference 2010 (8 au 12 juin) ou seront réunis toutes les sommités des sciences polaires pour partager les résultats de leurs recherches durant cette année internationale polaire.

résumé:
"Depuis 1992, je m'intéresse aux liens entre l'identité, l'espace et le temps... L'avènement du web allait m'amener l'opportunité de focaliser sur ce
triangle, en effet le web représente des instants de 24h00 mouvant de secondes en secondes. Seul le présent de l'interaction avec l'interface représente
une temporalité, point de durée, point de passé ni de futur...
Juste un présent plasmatique sur lequel des liens sociaux se tissent (forum irc, emails). Cependant à cette époque, le web interface entre une intériorité
et un extérieur globalisé allait révéler ce qui peut être comme des variants (une forme de subjectivité), comme un invariant (objectivité) basé sur une
dominance sexuelle (masculine à cette époque) et un nivellement social par le haut...
Ce présent du web, allait aussi redéfinir à mes yeux ce que l'on nomme 'image', ou encore 'l'image temps' ou 'l'image espace'....
Ces préoccupations 'deleuziennes' allaient nourrir toutes mes productions dans les années qui ont suivie. L'enjeu alors à mes yeux, n'était pas de
trouver une forme plastique invariante (définisssant une oeuvre) mais de décliner et de traverser différents médias afin de construire une ligne de
lecture esthétique tournant autour des trois sommets du triangle initialement défini.
Ainsi de mes pièces de net art, à mes dernières installations vidéo faite à l'issu de déplacements aux limites de notre monde (Amazonie et poles),
l'espace et la durée du présent ne cesseront d'être questionnés....
Einstein ne disait il pas du temps, que le futur et le passé étaient une vue de l'esprit ? que la seule dimension du temps qui existe est le présent ...
Ces translations (d'un media à un autre) et ces déplacements (d'un monde à un autre) ne peuvent nourrir une forme plastique homogène, la cohérence
se fera au travers de l'hétérogénéïté des formes générées et leurs cohésions viendra de déplacement de pratiques hors de leurs champs habituels:
- faire de l'art en dehors du monde de l'ART
- Appliquer des méthodologies scientifiques en dehors des sciences et à des fins artistiques

Ainsi de l'étude du langage individuel (ethnométhodologie) dans mes premières pièces de net art, à l'étude des écologies humaines (dans mes derniers
projets liés à des déplacements aux limites de notre monde (anthropologie), je tirais des méthodolgies de recherche afin de nourrir la production de
mon travail plastique..."

Valéry Grancher 2010

samedi 20 mars 2010

DRIFTING IDENTITY STATION


"Where is our mind ?" Valéry Grancher 2007

Drifting identity station
16.03.10


Participating researchers:

John Davis/media artist, Veceslav Druta/visual artist, Octavian Esanu/artist, art historian, Tilmann Meyer-Faje/visual artist, Petru Negura/sociologist, Ilya Rabinovich/visual artist, Mark Verlan/visual artist, Valéry Grancher/Visual artist

Designed and curated by Stefan Rusu, Drifting Identity Station was developed over the course of residency at Centre des Récollets and was supported by the City of Paris and the French Foreign Affairs Office.
From March 16 to March 26 2010

Centre International d'Accueil et d'Echanges des Recollets
150-154 rue du Faubourg St Martin
75010 Paris
France

Contact:
Stefan Rusu
Phone: +33 6 18 86 58 48
Fax: +33 1 53 26 21 83


The Station is modeled after former Soviet polar stations, which were used the 1950s to explore the arctic environment in extreme cold. Drifting Identity Station operates in the harsh climate associated with neo-liberal winter, while researchers interested in the socio-political environment use various devices and methodologies to collect and monitor the identity data relevant in the given context. While exploring the frozen landscape, researchers analyze old trajectories for the formation of identity and attempt to determinate the intensity and temperature of the recent political debates, which have polarized the issue of the identity of the state and its inhabitants. Within the context of Moldova, the urgency behind this exploratory stance toward the discourse of identity has become all the more relevant after the protests following recent parliamentary elections on April 7, 2009. The subsequent new elections in July 2009 produced an important shift in the political spectrum from the extreme left to the neoliberal right. This has precipitated important changes in the political orientation of the country: it has initiated the process of an associate EU partnership, restarted negotiations for NATO membership, and has contradicting the policy of Moldovan 'neutrality' which has historically been dictated by Russian geopolitical interests in the region.

In the video 'Gomenidan is alive' by Mark Verlan we found the artist himself exiled in an individual research unit, which is, buried underground. Located in the woods next to his studio right in the middle of Chisinau, the unit is where he concentrated daily on analyzing the data received from outside world.

While meditating on the symbolic function of the museums in various contexts Ilya Rabinovich confronted a society that is constantly rewriting its history by gradually rejecting elements of its recent past. In this context he decided to investigate the representation of dichotomous structures: he visually juxtaposes idyllic paintings from the Ethnography Museum in Chisinau, which depict Moldovan landscapes as existing since the genesis of science and myth-a potential Garden of Eden- with images of the apocalypse, i.e. photographs and material proof of the Soviet catastrophe. He thus makes a clear statement about the timeline of modern and recent Moldovan history, about the dream and its disastrous realization.

Tilman Meyer-Faje explored a series of elements typical of the former Soviet structure in the Republic of Moldova. He chooses to remix images that have been made by someone else in an attempt to find a specifically Moldovan pattern.

Veaceslav Druta presents a film titled 'GPS for you' in which he questions French and Moldovan citizens in an attempt to survey their knowledge of Moldovan identity. A GPS device, a symbol of globalization and a navigational aid, appears throughout discussions. The GPS also 'talks' in various languages, some of which are unknown to the navigators. As a result, the device creates disorientation and causes a loss of destination.

Octavian Esanu excavated 'Strashilki' ('sadistic little poems,' or simply 'little horror poems') from the Soviet past. This is a children's literary genre that emerged anonymously in the Soviet Union during the 1970s. For his artist book he translated, interpreted, and wrote original couplets following the poetic style of this literary form little known in the West. He also designed and illustrated the book, which aims to provide two perspectives on the socialist-capitalist polarity, which the author considers to have shaped his worldview.

Using polarity as a departure point in his film 'Mark You Make Believe My Dear, Yes' media artist John Davis resurrected Soviet propaganda films from the 1980s as a means of animating specters from recent history. Commenting on the nature of Moldovan identity, Davis states that shifting identities are nothing new in the wake of major political and social upheaval, yet Moldova is a particularly complex case study.

In his text Petru Negura analyze the position and role of writers under the Stalinist regime, who operated on the one hand as social engineers of a faked 'Moldavian' identity, who preserved and defined its characteristics over the extended period of socialist modernization. On the other hand, these writers also developed a very professional tool, i.e. the Romanian language, which is perceived today as an achievement and an important mark of Romanian identity, an outcome that transcended the process itself.

The data gathered and presented by researchers within the framework of the Drifting Station represent an attempt to visualize the current state of different Moldavian identities, starting with the identity imposed by Soviet propaganda and social engineering campaigns between 1940-1992 in a territory widely known as the Republic of Moldova (formerly the 16th Republic of USSR). The ideologists of the Soviet Union embarked on a campaign to fundamentally alter the behavior and ideals of Soviet citizens, to replace old social frameworks of a previously existing culture with a Soviet model, and to create the New Man.

With the new course taken by history after dismantling of socialist system there was a lack of a clear identity parole, and the 1990s evinced a pervasive shift and drift in identity. In the last decade the former Soviet concept of Moldovan identity was resurrected by new political players ranging from the extreme left (CPRM - Communist Party or Republic of Moldova) to the extreme right (PPCD – Popular Christian Democrat Party) of political spectrum. Following external and internal political agendas, political and social leaders, i.e. 'engineers,' used the issue of identity as a political weapon against the threat of 'Romanization' but also against integration into the EU community-with the purpose of preserving the 'neutrality' of Moldova. What we have today, a result of speculations and past political games, is a society trapped between the Russian military influence in the region and the EU expansion process, situated between Romanian nationalism and the nostalgia for a mixture of communist regime and socialist utopia, between the expansive development of the open market and the aggressiveness of neo-liberal establishment.

Through a picture of a meteo station and a video performance called “Where is our mind” Valéry Grancher is questioning the perception of our environment at our world limit though rationalism and subjectivism. “Where is our mind?” is a sentence written on the paper by watercolor mixed with 30 000 years old glacier water. The message was attached to a meteo balloon which was sent to stratosphere of 35 000 meters altitude, where the balloon exploded and fail on to the ground. Through his video Valery Grancher is questioning the status of scientist approach ‘Does Science deal with Icarus myth ?’

Drifting Identity Station was initiated to monitor and preserve the data related to the evolving state of identity in a given context, here the context of Moldova. Visual art projects and written contributions that are on display in the Station comment on the evolution of the social engineering project and 'Moldavian' identity at its current state. At the same time the artists assume the posture of researchers that collect the samples from the field in order to preserve the residual traces that rearticulate the post-socialist condition in Moldovan society now 20 years after the fall of the Berlin Wall and the dissolution of Eastern Block.

Link to the project:
http://driftingidentitystation.com

jeudi 18 mars 2010

jeudi 25 février 2010


Série "Arctic Nature" C-print sur altuglass. 2007 - 2010


J'ai eu le plaisir de voir mon 'abstract' :“Ny alesund Pole 0”, An artist life in a scientist community in Polar context

Comprenant la projection de mon film expérimental "Ny Alesund Pole0" être accepté par le comité scientifique du "International Polar Year Oslo Science Conference 2010".
Cette conférence proposée aborde la question des relations arts-sciences en milieu extrême, notamment au niveau de leurs méthodologies de recherches respectives...
Cette conférence rassemble les plus grandes personnalités du monde scientifique au niveau international afin de partager les résultats de recherches sur les Pôles (climat, réchauffement global ect... etc...)
Autant dire qu'en tant que simple artiste, je me trouve honoré de me compter comme intervenant dans un tel contexte.
Cet événement aura lieu à Oslo du 8 au 12 Juin 2010, et je ne manquerai pas de partager sur ce blog les événements vécus dans ce contexte.

Vous trouverez ci-après une copie de mon 'abstract' soumis soumettant les grandes lignes de ma future conférence en anglais:

“Ny alesund Pole 0”
An artist life in a scientist community in Polar context


Valéry Grancher (artist) part of the project “Arts aux Pôles” IPEV (institut Polaire Paul Emile Victor) France (May 2007 – May 2008)



n this abstract I will try to share my art experience in Polar context and to talk about the crossing of our an artistic way of seen and a scientific one, by lecturing some of my thoughts and showing some of my productions…

I’m interested in this topic for over a decade (since the beginning of the world wild web) specially by focusing the globalization consequences on extreme territories statutes in the collective unconscious ...
I thought from 2005 to produce projects questioning our planet extrems:

- For example, at Palais de Tokyo site de création contemporaine in Paris, I tried to establish a cultural link between a Jivaros community in deep Amazon, named Shiwiars and living on the Equator line at the border in between Ecuador and Peru. This community has expressed a desire to establish contact with the world by publishing on Internet. This project was named "The Shiwiars project" who posed a look beyond the West ...
- As an archival project, a blog was created :
http://theshiwiarsproject.blogspot.com

So, I had to design a project on one of our other planet clusters:
The opportunity was offered to me by a call to a residence by the french Polar Institute Paul Emile Victor (IPEV) for one month at the Arctic or Antarctica.
This call was organized through the International Polar Year (March 2007 - March 2008) and organized by the IPEV, Le Palais deTokyo, Arts aux Pôles and le Plateau (FRAC Ile de France). I chosed North Pole and more precisely the Rabot base at Ny Alesund in Spitzbergen because it is loaded with a rich history (as the starting point of Amundsen Zeppelin expedition to North Pole from Ny Alesund) and the large number of nations involved in the scientific community.
On the other hand, if Amazon was beyond the Western culture Ny Alesund is the Hyper - West, because of strategic issues, energy, economic, and political will are present ...
Ny Alesund is located at 79 ° N 12 ° E is 1 ° north of 80 ° representing area of the North Pole (80 N to 90 N)
So this project was the logical continuation of my Amazon project forming in my work, a sort of current diptych of 5 years ...
Throughout this project as for the Amazon Project, an archive was published online by creating a blog down all project phases throughout its chronology:
http://www.ny-alesund-pole0.org

Being based for a month to the Polar Base at Ny Alesund, this represents stay with one of many expeditions to the 80 ° North, for tracking the production and filming of my installation named Geopol. A trailer may be seen on this link :
http://www.vimeo.com/7863829

I performed this residence during on one month on May 2007, and I was part of the scientist team for summer campaign on 2007. That brought to me a great opportunity to apply scientitific methodology in the way I am producing my art. Scientist and artists have on fact in common that they’re dealing with the way they’re looking the world subject :
Scientist are doing it on objective way
Artists are doing that on subjective way
A film was produced to show that, it may be seen on this link :
http://www.vimeo.com/8590645 « Ny Alesund Pole 0 » video installation 38 minutes

That’s giving a new way to produce art not on a planified and scheduled way as we use to do during our productions, but on an opportunistic way, by following scientists in their Works to get new focus to deal with…
I can say that’s the main reason why I produced specially videos for videos installations which were shown in different contemporary arts institutions in Europe such like Espace d’Art Concret de Mouans Sartoux, Musée des Beaux Art de Nîmes, Palais de Tokyo in Paris, Verbeke Fondation in Belgium and Jeu de Paume on 2011… This new way to produce art has brought me to think about how to define art ecology outside artworld and studios ? On a certain way, it’s tuning back to a form on romantism issued from 19Th century when artists wanted to escape cities to face nature like Caspar David Fiedrich.
The best is to quote my blog to illustrate what I am meaning, it illustrates perfectly the feelings and impressions that I crossed:

« In cities, the destination without wanderings lead to very Joycian epiphanies not devoid of beauty, poetry. But
what about a polar wandering? This is totally surreal, because walk requires a leave go, and inner calm. But is this possible with a rifle scarf and 306 balls in his pocket? This cross of hell will finally overshadow ...
But it all starts, when, after hours of walking on the banks of a fjord, we sit on a driftwood failed allowing water to leave lick the tip of my shoes. It was Bandalpyten. The rifle resting on my side, horizon leads the ballet. The lead curtains clash under clouds with very low curtains very white lights declining shades of purple and azure. The water is smooth as a sheet of steel, not a flood. A black scarification appears around the islands on slicks white (opposite sides) and vanish into the white sky.
Then a black comma strokes the water surface, a deep breath cleaves the silence, and then this thing goes to the bank and leads a ballet to ten meters away. Eiders fly tidal water, are circled above this small Orqual and time stretching ... 20 good minutes that seem to ten ... We dream, then getting up, you realize that if one verbalizes this experience, it becomes a cliché worthy of the 'lonely planet'.... Everything has already been seen and experienced, and this contemplation can not single be shared, but selfishly lived with a shy smile ... "

lundi 18 janvier 2010

"Polar expedition" Fondation Verbeke



Quelques images de l'exposition collective "Polars expeditions" à la fondation Verbeke en Belgique entre Gend et Anvers...
Cette exposition réunit des artistes qui sont allés aux Pôles depuis les années 70...
Elle se tient du 16 janvier au 15 Mai 2010.

Valéry Grancher

mercredi 13 janvier 2010

"Loenbreene"


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2010

Concept:

Un plan de Loenbreene au Spitzberg. La video comme haïku

"Kongsfjorden Glacier"


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2009

Concept:

- Une séquence révélant l'un des glaciers les plus vieux du Spitzberg : 35 000 ans
C'est le glacier du kongsfjorden, dans le fjörd au bord duquel est située la station polaire Ny Alesünd

Valéry Grancher 2007 - 2009

"Fly over Cap North"


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2010

Concept:

Survol du Cap Nord à Tomsö lors de l'arrivée à Tromsö....

Valéry Grancher 2007 - 2010

Loenbreene


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2010

Concept:

Un survol du Spitzberg au Svalbard en avion révèle des territoires du grand nord monochromes...
Les monts, glaciers et vallées dessinent des draperies de blancs et de noir, mais qui sait que sous cette pureté se cache l'un des taux de pollution au PCB et au mercure les plus forts de la planète ?

Valéry Grancher 2007 - 2010

lundi 11 janvier 2010

Bonne année



Je vous souhaite une bonne année faite d'harmonie, de paix et de santé....

Valéry Grancher 2010

jeudi 7 janvier 2010

"Ny Alesünd Pole 0" version longue 38 minutes

"Ny Alesünd Pole 0" version longue (38 ') from Valéry Grancher on Vimeo.


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2010


- C'est le film de mon odyssée complète au Spitzeberg dans le Svalbard durant l'année internationale polaire de Mai 2007 à Mai 2008. J'ai bénéficié d'une résidence dans la station polaire de Ny Alesünd à la Base franco- allemande Rabot sur l'invitation de l'institut polaire français Paul Emile Victor (IPEV). De mai à Juin 2007.

Ainsi ce 38 minutes représente toutes les scènes filmées et les déambulations dans le' Far North' ...

Valéry Grancher 2010

lundi 4 janvier 2010

"Scientifiques au Spiztberg"


"Scientifiques"
Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2010

Description:

- Des scientifiques au travail à Loenbreene au Spitzberg: Ils prélèvent des échantillons de neige afin de faire des recherches sur la contamination au mercure de ces territoire. Ils ont des combinaisons afin de ne pas contaminer les échantillons de neige prélevés.
Il se trouve que ces neiges contiennent vingt fois plus de mercure qu'en Europe. Quelle en est la cause ? anthropique ? naturelle ?
Personne ne la sait à ce jour, mais la communauté scientifique pencherait pour la combinaison des deux facteurs.

- Cette scène quasi surréaliste est à mes yeux l'état actuel de notre environnement: Des cliniciens se penchent impuissant sur la nature afin de constater nos dégâts, et tout cela dans un paysage extrême du grand nord dans un blanc immaculé symbole d'une pureté impropre...
Aussi c'est devenu une installation vidéo (vidéo projection)

Valéry Grancher 2007 - 2010

dimanche 3 janvier 2010

"Ny Alesünd Pole 0" le film

"Ny Alesünd Pole 0" le film from Valéry Grancher on Vimeo.


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2010

Concept:
- C'est le film de mon odyssée au Spitzeberg dans le Svalbard durant l'année internationale polaire de Mai 2007 à Mai 2008. J'ai bénéficié d'une résidence dans la station polaire de Ny Alesünd à la Base franco- allemande Rabot sur l'invitation de l'institut polaire français Paul Emile Victor (IPEV).

Le film est monté à partir de plan séquences tournés sur le vif révélant la vie quotidienne d'une communauté scientifique dans des territoires extrêmes du grand Nord, et suit mes errances et déambulations dans ces territoires sous le regard des sciences...

Valéry Grancher 2007 - 2010

mardi 22 décembre 2009

"Arctic nature"


Installation vidéo mono-bande (video projection) Valéry Grancher 2007 - 2009

Je cite un de mes posts fait sur ce blog en 2007:

'Le temps se dilate, le soleil ne disparaît jamais, les élèments se dominent les uns et les autres, du solide au liquide, du liquide au gazeux, du minéral à l'organique.... Tous ces équilibres dynamiques, à la fin de l'hiver, vous dévoilent des veines minérales sous les oripeaux d'un linceul blanc sali. Le sol humide et spongieux, vous expose une vie oubliée, faite de végétaux du carbonifère. Malgré ces réminescences, vous tombez sur des traces humaines faites de douleurs et de disparitions: celle des chasseurs, trappeurs, marins audacieux, mineurs et bien d'autres... Le silence revient toujours, étouffant votre écho et vous apportant la paix. Comme le disait Albert 1er de Monaco, le Spitzberg semble bien être l'endroit de la douce mort et du sommeil éternel.' Valéry Grancher 2007


Concept:
Le Spiztberg est une des terres les plus proches du Pôle Nord.
Cette terre a été inhabitée pendant des millions d'années et des millénaires. Elle est un territoire fossile avec son énergie primitive...

J'ai décidé de photographier cette terre de façon quasi taxonomique, comme le ferait une sonde spatiale sur un territoire extra-terrestre (comme les sondes martiennes par exemple)


Valéry Grancher 2009

mardi 8 décembre 2009

"On the way to Geopol"


"On the way to Geopol" installation vidéo monobande (vidéo projection).


Concept:
J'ai tourné mon travelling de 360° pour l'installation vidéo "Geopol" à Geopol....
Cela est la traversée du désert de glace pour accéder à cet endroit en partant de la base polaire franco-allemande Rabot à Ny Alesund (Spitzberg)....

Valéry Grancher 2007 - 2009

mercredi 2 décembre 2009

"Polars expeditions" Verbeke Fondation




L'expédition à la Fondation Verbeke en Belgique nommée "Polar expeditions" sera reportée du 12 Décembre 2009 au 16 Janvier 2010...

Toutes nos excuses pour le désagrément causé

dimanche 1 novembre 2009

ITW par la Fondation Verbeke





Polar expeditions
12.12.2009 – 15.05.2010
Questions aux artistes


1. De quelle manière est né votre intérêt pour les pôles (fascination ancienne, lecture, rencontre, documentaire)?

M’intéressant depuis plus d’une décennie (depuis les début du world wild web) aux conséquences de la globalisation hyper-médiatique sur les statuts des territoires extrêmes dans l’inconscient collectif...
J’ai dès 2005 pensé à produire des projets questionnant les extrêmes de notre planète:
- Au Palais de Tokyo site de création contemporaine à Paris, j’ai essayer d’établir un lien culturel entre une communauté jivaros au plus profond de l’Amazonie, nommée Shiwiars et vivant sur la ligne d’Equateur en Equateur à la frontière du Pérou qui avaient manifesté le désir d’établir un contact avec le monde en se médiatisant sur internet. Ce fût le projet “The shiwiars project” qui a posé un regard au delà de l’Occident...
- En guise d’archives du projet, un blog fût conçu tout au long de sa vie : http://theshiwiarsproject.blogspot.com
Ainsi, il me restait à concevoir un projet sur un des Pôles de notre planète:
L’opportunité me fût offerte par un appel à résidence dans une des bases polaires de l’Institut Polaire Paul Emile Victor (IPEV) pendant un mois, soit en Antarctique ou en Arctique.
Cet appel avait été organisé dans le cadre de l’Année internationale polaire (Mars 2007 – Mars 2008) et organisée par l’Ipev, le Palais de Tokyo, Arts aux Pôles et Le Plateau (FRAC île de France). J’ai choisi le Pôle Nord et plus précisément la base de Rabot à Ny Alesund au Spitzberg car elle est chargée d’une histoire riche (comme le départ d’Amundsen en Zeppelin de Ny Alesund) et le grand nombre de nations présentes dans cette communauté scientifique.
D’autre part, si l’Amazonie représentait l’au delà de l’Occident, Ny Alesund représente l’Hyper – Occident, du fait des enjeux stratégiques, énergétiques, économiques, et politiques qui y sont présents...
Ny Alesund se trouve au 79° N 12° E soit à 1 ° du 80° Nord représentant la zone du Pôle Nord (de 80 N à 90 N)
Ainsi ce projet constituait la suite logique de mon projet amazonien, formant ainsi, dans mon travail, une sorte de diptyque courant sur 5 années...
Tout au long de ce projet comme pour le projet amazonien, une archive en ligne fût publiée avec la création d’un blog déroulant toutes les phases du projet tout au long de sa chronologie:
http://www.ny-alesund-pole0.org

2. Combien de voyages avez-vous effectué vers les pôles ?

Etant basé pendant un mois à la Base Rabot de Ny Alesund, cela représente un seul séjour comportant de nombreuses expéditions vers le 80 ° Nord, à des fins de repérage pour la production et le tournage de mon installation “Geopol”.

3. Quand les avez-vous effectués?

Le séjour a eu lieu en Mai 2007

4. Combien de temps y êtes vous resté ?

1 mois

5. Êtes vous parti seul, en groupe ? Pour quelle raison ?

Seul, je faisais néanmoins partie de la campagne d’été des scientifiques

6. Quels sentiments avez-vous ressentis lors de votre (vos) voyage(s) ?

Le mieux est de reprendre un texte écris sur le vif là bas et publié sur mon blog, cela illustre parfaitement les sentiments et impressions qui me traversaient:

“Déambulations

Dans les villes, les déambulations sans destination débouchent sur des épiphanies très joyciennes non dénuées d'esthétique, de poésie. Mais qu'en est il d'une déambulation polaire ?
Cela devient totalement surréaliste, car déambuler nécessite un laisser aller, et un calme intérieur. Mais est ce possible avec un fusil en écharpe, et des balles de 306 dans sa poche ?
Cette croix de l'enfer finit par se faire oublier... Mais tout commence, quand, après des heures de marche sur les rives d’un fjord, on s'assoit sur un bois flottant échoué en laissant l'eau laisser lécher le bout de ses chaussures. C'était à Bandalpyten. Le fusil posé sur le côté, l'horizon mène le ballet:
Des rideaux de plomb s'affrontent sous des nuages très bas avec des rideaux de lumières très blanches déclinant des nuances de pourpre et d'azur. L'eau est lisse comme une feuille d'acier, pas un flot. Des scarifications noires des îles alentours apparaissent sur des nappes blanches (les rives opposées) et s'évanouissent dans le blanc du ciel.
Puis une virgule noire caresse la surface de l'eau, un souffle profond fend le silence, puis cette chose s'approche de la rive et mène un ballet circulaire à dix mètres de vous. Des eiders volent au raz de l'eau, font des cercles au dessus de ce petit orqual et le temps s'étire... sur 20 bonnes minutes qui en paraissent dix...

On rêve, puis en se levant, on réalise que si l'on verbalise cette expérience, cela devient un cliché digne du 'lonely planet'....
Tout a déjà été vu et vécu, et cette contemplation unique ne peut plus être partagée, mais vécue égoïstement avec un sourire désabusé...”

7. Quels défis avez-vous du relever au cours de votre (vos) voyage(s) ?

Ce voyage ne représentait pour moi, nullement un défi, je ne voulais pas retomber dans les clichés des récits des expéditions héroïques, mais le gérer comme un voyage vers l’extrême un peu comme celui d’Ulysse de Homère...
Mais la nature de ce voyage nous impose des défis, d’ordre physique, mentaux, alors il s’agissait pour moi de définir une écologie du travail artistique dans un tel contexte...

8. Comptez-vous effectuer d’autres voyages ?

Si l’occasion m’est offerte, très certainement

9. Aviez-vous défini par avance la nature de votre projet artistique ?

En effet, un gros travail de recherche et de documentation a été fait en amont. L’installation “Geopol” avait été pensée et conçue avant le départ, avec un plan de tournage ect... ect...
Mais d’autres pièces ont été produite sur place de façon non planifiée et “opportuniste” (si je peux utiliser ce terme), et d’autres après mon retour...

10. De quelle manière votre projet a t’il été modifié par les conditions de sa réalisation ?

Mon projet pensé en amont, du fait du gros travail de préparation, n’a pas du tout été modifié, tout s’est déroulé comme prévu...
Il s’agissait presque d’un travail scientifique de prélèvement avec une méthode et une planification...
Ici il s’agissait de prélever un plan séquence de 24H00 en 360 °...
En fait j’ai utilisée une méthodologie scientifique sur un projet purement artistique

11. Avez-vous eu sur place des contacts avec des scientifiques ? De quelle manière cette rencontre a-t-elle influencé votre travail ?

Comme les contacts entre les scientifiques n’influencent pas leurs travaux propres pour lesquels ils sont envoyés là bas (des équipes les attendent dans leur université à leur retour pour continuer leurs recherches)... Je dirai que la même chose s’est produite pour moi.
Je vivais avec les scientifiques, nous avons eu des échanges sur la nature de nos travaux, et ils ont fait preuve d’une grande lucidité et compréhension en m’indiquant des lieux susceptibles de m’intéresser et me stimuler.

D’autre part, je dois avouer, que certains échanges ont été à l’origine de la production de nouvelles pièces comme la vidéo “Where is our mind ?”, et c’était souvent le cas pour les travaux dit “opportunistes” produits sur place

12. Existe t’il pour vous une forme d’urgence à effectuer un travail sur les pôles ?

Je ne pense pas que le caractère d’urgence doit se poser en Art. Les médias, Nicolas Hulot et d’autres comme Al Gore font très bien ce travail.
Il ne s’agit pas de tomber dans une sorte de “réalisme écologique” comme il y a eu un “réalisme socialiste” en Art. Dans ce cas ce n’est plus un travail mais une propagande...
Je pense que le rôle d’un artiste est d’actualiser le regard sur le monde...
Et le regard sur les Pôles est en train de changer


13. Possédez-vous une documentation spécifique de votre voyage ?

Oui tout à fait, constituée tout au long de mon travail de recherche et de documentation en amont de mon voyage, et aussi le blog rédigé tout au long du projet mentionné dans les lignes qui précédent...

14. De quelle manière utilisez-vous cette documentation pour produire de nouvelles œuvres ?

J’utilise cette documentation non pas pour produire des oeuvres, mais pour actualiser mon regard, afin d’être le plus lucide possible. Puis des évidences apparaissent, ainsi que des questions, et là le travail commence.

15. Considérez-vous qu’il existe une esthétique des pôles ?

Honnêtement, je ne sais pas, car je ne me suis jamais intéressé comme on peut le comprendre dans ces lignes aux questions purement esthétiques de ces territoires... si ce n’est pour dire que de telles considérations tombent dans des clichés du type “lonely planet”.
Je parlerai plutôt de situation géo-politique, économiques, sociales, écologiques et bien d’autres encore...

16. Quel lien existe-t-il à vos yeux entre les territoires que vous avez découverts et leur propriété ou non propriété par des états nations?

Je pense que d’une certaine manière c’est ce qui définit une forme d’Hyper-Occident, où les frontières et territoires nations disparaissent au profit de simples enjeux internationaux...

17. Comment situez-vous votre travail vis-à-vis à de celui d’autres artistes concernés par les pôles ?

Je pense avoir mon propre axe de travail, qui se différencie de bon nombres d’artistes, qui soit ré-active une forme de récit héroïque (Tixador) ou fictionnel (Huygues).
En fait j’essaye de définir une écologie du travail artistique qui serait propre à mon époque avec les médias disponibles:
- Le travail, sa médiation, son exposition...