lundi 30 avril 2007

Nage Polaire...



Voilà une vidéo qui montre les dangers de l'exploration polaire:
Durant la saison d'été la banquise se fragilise, et souvent on doit traverser des soupes de glaces qui ne laissent d'autres choix que ce crawl...
Bref ici l'explorateur fait son choix devant une caméra bien en place ;-)
Mais néanmoins une telle expédition ne s'improvise pas !
Ce jour j'ai traversé une dizaine de boutiques parisiennes afin de regarder les équipements nécessaires en cette saison, je fus surpris par le nombre de personnes, qui apparemment, au regard de leur physique ressemblent plus à des touristes ventripotants comme on les aime qu'à des gens solidement bâtis et entraînés pour affronter le pire...
He bien les pôles, l'anapurna et que sais je encore ? sont devenus des destinations touristiques à la mode pour personnes aisées en mal d'aventures !
J'avais connu en préparant mon expédition amazonienne les désaxés new age, mais voilà maintenant les bobos polaires...

Ces lieux ont perdu voilà bien longtemps leurs virginités:
De nos jours pour 15 kilo euros, on peut embarquer un brise glace nucléaire russe qui vous amène directement en fendant la banquise au pôle nord géographique, vous débarque, créée un campement de luxe avec caviar et vodka ! Glamour n'est ce pas ?
Imaginez vous que cette expédition en goguette comptait parmi ses passagers des stars du show biz!

Dire que l'on trouve même des touristes en orbites, on arrête décidément pas le progrès...

Valéry Grancher

dimanche 29 avril 2007

Laurent Tixador et Abraham Poincheval




Ces deux artistes français jouent les explorateurs de l'absurde et du non sens. Cette absurdité et le non sens de leur expédition comme par exemple en 2002 :
"L’inconnu des grands horizons, arrivée à pied dans la Galerie de l’école des Beaux Arts de Metz", "L’inconnu des grands horizons, arrivée à pied au FRAC Basse-Normandie".
Cette même année Laurent Tixador se rendait au pôle nord pour y ficher un drapeau de sa conception tout en se prétendant être le premier artiste à l'avoir atteint !
En fait tout est à prendre au second degré et c'est à partir de ce moment que la poésie de ces projets se fait jour. En effet la performance d'être le premier, ne veut plus dire grand chose de nos jours surtout à l'âge de la conquête spatiale. Et cet échec annoncé n'est pas sans ironie au regard de la pression de notre société contemporaine sur les individus.


Valéry Grancher

Olga Kisseleva

Le premier artiste à avoir atteint le pôle nord géographique, n'est certainement pas français, et n'est pas un homme. Cela est bien dommage pour Laurent Tixador qui s'est prétendu être le premier en 2005 (je parlerai de ce projet plus tard).
Bref Olga Kisseleva, artiste russe originaire de St Pétersbourg, et vivant à Paris, en 2002 décryptait une propagande soviétique au sujet de ces territoires extrêmes. De façon tout à fait officielle dans le cadre de son exposition au State Russian Museum of Arctic & Antarctic, St Petersburg, Russia.
En 2002 elle s'est donc rendue avec une équipe de scientifiques russes (qui travaille à la base de Barnéo) au pôle nord géographique. Le projet qui en résulte se nomme "Hybrid space" :






Il s'agit d'une installation vidéo in situ interactive:
Projections vidéos, installation sonore, capteurs, un forum internet modéré, bots, dessins, objets

Ce travail sur le mensonge et la propagande complète le "décor" d'un musée de l'ère soviétique qui n'a jamais été, et n'est pas dédié à l'art contemporain. La dualité constante du réel / virtuel envoit à celle de la solitude / multitude. Un explorateur polaire, un mannequin isolé dans le musée, peut maintenant dialoguer avec des internautes du monde entier via un chat. Sur les murs du musée, une lumière nordique est synthétisée en temps réel à partir des sons environnant captés dans les salles du musée. Pendant le vernissage, les visiteurs au vernissage ont partagé l'Antarctique faite en pâte d'amande et en crème fouettée.

NB/ Il se trouve que cette artiste sera également présente à l'exposition dans laquelle sera présenté mon projet polaire "On fait le mur" à l'Espace d'Art Concret de Mouans / Sartoux le 1er Juillet prochain.

Valéry Grancher

PHILIP POCOCK & FELIX S. HUBER


"The arctic circle" Philip Pocock & Felis S. Huber 1995

Ce projet n'est pas un projet scientifique mais un projet artistique réalisé au sein d'une équipe scientifique.
Je ne vais pas re-servir la "tarte à la crème" des relations entre sciences et art, mais je dirais cela: L'art et la science sont tous deux des vecteurs du regard portés sur la "nature"...
Mais justement puisqu'il s'agit d'art, je ne peux m'empêcher aux artistes qui ont entretenus des relations avec les cercles polaires, et dans les prochains billets, après avoir décrit quelque peu les enjeux écologiques de ces lieux, je vais essayer de retracer une petite histoire récente des projets artistiques portant leur regard sur ces lieux.

De mon histoire individuelle et contemporaine, le plus ancien que je connaisse est celui de Philip Pocock et Felix Stefan Huber:
Ils ont réalisé un projet fascinant dès 1995 qui consistait à voyager le long de lattitudes les plus connues comme:
- Le cercle arctique
- Le tropique du Cancer
- L'équateur

Ces voyages alimentaient alors une sorte de forum de mails et de site web préfigurant de ce que seront les blogs d'aujourd'hui du web 2.00:
On y trouve des textes, des photos et mêmes des ébauches de vidéos sous la forme de fichiers images animés tels que les .gif.
Dans le cas du premier projet, il est fascinant de voir déjà bon nombre de préoccupations écologiques, sociales, économiques émerger...
Malheureusement ce projet artistique, un des premiers se manifestant sur les réseaux est tombé dans un quasi - oubli...

Le site de ces projets:
http://www.dom.de/acircle/

Valéry Grancher

samedi 28 avril 2007

Ecouter les aurores boréales

Il faut savoir, que ces aurores provoquées par la captation par le champ magnétique terrestre de particules solaires chargées, provoquent en pénétrant dans l'atmosphère des émissions photoniques mais également des émissions radio !
Et ces sons sont extrêmement intéressant ;-)

Peut on considérer cela comme un des premiers exemple de sons électroniques naturels ?

vidéo en anglais :

Steve Mc Greevy

Pour en dire plus cette vidéo très passionante:
Elle a été produite par le Minnesota Planetarium Video - Natural Radio:
Quand le vent solaire entre dans le champ magnétique terrestre, les deux pôles peuvent être éclairés par des aurores. Mais les particules créent aussi des très basses fréquences électro-magnétiques, un type de radio naturelle qui peut être écoutée sur tout le globe terrrestre. Chaque année Steve Mc Greevy va vers le nord qui est le meilleur spot pour son récepteur. L'aspect circulaire de l'image est du à ce que cette vidéo est produite un planetarium...

Valéry Grancher

Aurora Borealis 2

Je suis désolé de mettre des vidéos en anglais, mais peu de matériel est disponible en français. Celle ci détaille le phénomène des aurores boréales, e je dois dire, que ces phénomènes me fascinent profondément pour la bonne et simple raison que souvent on qualifie l'électronique d'une technique totalement artificielle par opposition à la mécanique (n'oppose t'on pas l'analogique au numérique ?) alors qu'ici nous avons la démonstration même, qu'il existe des systèmes électroniques totalement naturels !!!
Car ce qui est décrit ici:
Des particules chargées, dirigées par des champs magnétiques, n'est rien d'autre que la description d'un tube cathodique comme il y en avait dans nos TV du siècle dernier.
Et puis d'un point de vue purement 'poétique', et certainement pas scientifique, je considérais déjà le ciel comme un écran à traverser, mais de là à le considérer comme tout à fait similaire physiquement à une écran TV...
Et pourtant, je pense pouvoir user de cet abus de langage...



D'autre part ne considère t'on pas les pôles comme une porte vers l'espace ?

Valéry Grancher

Aurores boréales



J'avais précédemment parlé du phénomène des aurores boréales, en fait un phénomène naturel fort similaire à ce qui se passe avec un écran cathodique: des particules chargées excitent une surface éjectant des photons (la lumière de l'écran). Pour ces aurores, les particules chargées sont véhiculées par le vent solaire, et l'écran se trouve être notre atmosphère:
Voilà une vidéo intéressante de la nasa qui montre ces aurores au dessus de l'antarctique vues de l'espace.

Valéry Grancher

vendredi 27 avril 2007

Le role de la NASA dans l'année polaire

Voilà un petit sujet vidéo en anglais au sujet du rôle de la NASA pendant cette année polaire...

Le kitsch polaire

Je surfe sur daily motion et youtube pour y explorer l'imaginaire polaire qui peut être véhiculé par le web 2.00...
On trouve le pire comme le meilleur, mais le plus répandu est certainement ces diaporamas constitués de clichés d'aurores boréales et de photos de glaçons sur un fond musical neo baba...

Voilà un exemple pas mal dans le genre que l'on doit à Nick Russil


"Light and Land" by Nick Russil

Save the arctic refuge

Si vous comprenez l'anglais, je vous propose cette vidéo de Robert Redford au sujet de la politique de Georges W Bush junior au regard des territoires nord américain "the Arctic Refuge"...
Nous sommes en période électorale, nous connaissons les amitiès de Nicolas Sarkozy pour Bush, voir son admiration, alors quand vous voterez, pensez à votre planète, pensez à votre survie et balayez l'arrogance par un vote...



"Save the arctic refuge" Robert Redford

Science fiction ?

Regardez cette deuxième vidéo des fonds sous marin en Terre Adélie (Antarctique), les êtres vivants ne sont ils pas dignes des meilleurs films de science fiction ?
La nature dépasse toujours notre imagination !

mercredi 25 avril 2007

"Ever" 1999

Le 13 Mai prochain, je décolle pour le Grand Nord pour arriver au soleil de minuit. Ce voyage n'est pas sans rappeler un autre que j'avais fait vers le Japon:
Je survolais alors à plus de 11 000 m d'altitude le Groenland, et j'avais filmé cette surface de glace rosée et mordorée qui me faisait alors penser à une peau.
A cette époque tout en filmant, je m'imaginais en zoomant sur la surface blanche, en train de déambuler dans ces paysages en y imaginant les conditions. Ce Territoire alors m'était inaccessible, et je ne voyais pas comment je pouvais m'y rendre pour y travailler ! cela était impensable à l'époque !
Qui eut cru q'un jour l'IPEV inviterait des artistes et leur offrirait ainsi cette opportunité ? Comment aurais je pu croire que je serais de ceux qui en profiterait ?
Voilà c'est désormais concret et n'est plus de l'ordre du fantasme...
Cela a été à l'origine d'une autre installation vidéo produite en 1999 nommée "Ever" et montrée dans différents musées d'art contemporain...
Vous avez ici les images de cette installation compressée pour le web à la même époque ;-) désolé pour la qualité...

La vidéo :
"Ever" (sample) 1999


Valéry Grancher

L' Astrolabe




Durée : 01:47 Pris le : 10 janvier 2006 Lieu : Antarctique, France Vidéo de l'Astrolabe, navire ravitailleur à "capacité glace" de 65 mètres de long, qui peut embarquer 50 passagers et plusieurs centaines de tonnes de vivres et de matériel. Chaque année, il est utilisé 120 jours par l'IPEV, assurant régulièrement 5 rotations (novembre à mars) sur une distance de 2.700 km entre la Tasmanie et la base Dumont d'Urville en Antarctique.
Réalisation : Yvon Le Gars
Production : ABER Images

mardi 24 avril 2007

Images de l'IPEV au retour de la mission d'été à Durmont Durville

Vous trouverez dans les billets suivant des vidéos ramenées au retour de la dernière campagne d'été de l'IPEV à Durmont Druville. Cela donne une idée assez claire du quotidien qui m'attend...

Valéry Grancher

Une vie foisonnante dans une eau à -1° C

De retour de Terre Adélie, les scientifiques du programme IPEV n°281 ICOTA, inclu aux programmes API n°53 et 93, et le Département télécommunication, instrumentation et informatique de l'IPEV ont rapporté dans leur bagage de magnifiques images des fonds sous-marins côtiers antarctiques.




Partenaires : IPEV, Océanopolis, MNHN, CG du Finistère, Univ. Littoral Côte d'Opale
Pilotes du ROV : Dominique Fleury et Alain Pottier
Scientifiques : Philippe Koubbi, Catherine Ozouf-Costaz, Stéphanie Pavoine et Olivier Rey
Responsable ROV : Alain Desautez
Hélicoptère : Lylian Robert et Olivier Marcon
Prises de vues extérieures : Alain Desautez, Catherine Ranou et Dominique Fleury
Montage : Philippe Koubbi et Dominique Fleury
© IPEV, Océanopolis, LIMUL, ULCO
Photos :

Le robot sous-marin (ROV) de l'IPEV
En savoir plus:
53 A Census of Antarctic Marine Life
93 International Collaborative Expedition to collect and study Fish Indigenous to Sub-Antarctic Habitats

Parade amoureuse des manchots de Terre d'Adélie

Le Raid de Dumont Durville à Concordia




Durée : 01:27Pris le : 10 janvier 2006Lieu : Antarctique, FranceLe Raid est un système de convois terrestres utilisant des tracteurs agricoles à chenille modifiés et des traineaux spécialement adaptés au transport de charges sur la neige et sur de longues distances. Un convoi type est composé de 2 engins de nivelage et de 6 à 8 tracteurs qui tirent les charges : containers et citernes, réparties sur plusieurs traineaux. L'équipage comprend 9 à 10 personnes dont un médecin. 3 caravanes spécialement étudiées apportent confort et sécurité durant ces traversées qui, aller-retour, durent entre 20 et 25 jours.
3 convois de ce type acheminent 350 T de matériel et de ravitaillement à chaque campagne d'été. Au retour ils évacuent les déchets de la station Concordia.
Réalisation : Yvon Le Gars
Production : ABER Images

Atterrissage sur la banquise

Le 13 Mai je décolle pour Ny-Alesund, je suis toujours fasciné par les arrivées aériennes, qui vous plongent brutalement dans un autre monde: L'amazonie fut impressionnante de ce point de vue qu'en est il d'un monde de glace?
En fouillant les images de l'IPEV, j'ai trouvé cette vidéo de l'arrivée à Concordia en antarctique, l'endroit le plus froid du monde...

Survol de Concordia

Arrivée en Twin Otter à la station polaire franco-italienne Concordia (Dôme C) au centre du continent Antarctique.
Les Twin Otter sont des avions légers très fiables mais à faible capacité (8 personnes par voyage d'une durée de 4 heures) utilisés pour le transport du personnel en Antarctique.

mardi 17 avril 2007

Le réchauffement climatique ?

On parle du réchauffement actuel du climat ! qu'en dire quand au milieux du mois d'Avril on subit des températures de + 28 degrés celsius dans la région parisienne ?
On en profite sur une terrasse en siroptant une bonne leff ;-)

Mais au delà de cette légèreté et dolce vita ?
Et bien comme on le voit dans les 'posts' précédents: Les fontes des glaciers et de la banquise du Groenland, sont revues à la hausse, de même que la calotte glaciaire arctique se fissure (prélude à sa fonte)...

Maintenant revenons à Paris:
- Comment expliquer qu'une ville à la même latitude que Montreal affiche une température moyenne de + 2 à + 3 °C contre -15 à - 25 °C à Montreal au mois de Janvier / Février ?
La réponse est le "gulf stream" courant océanique (océan atlantique) chaud courant vers le nord le long des côtes françaises tempérant ainsi le climat, pour devenir au sud du Groenland un courant froid redescendant le long des côtes canadiennes. Ce courant tempère notre climat.
Mais le réchauffement accélère la fonte des banquises, qui refroidit ce courant, du coup sa fonction 'tempérante' disparaîtra sur notre côte. Alors le réchaufement global provoquera une chute vertigineuse de nos températures en Hiver !

Beau paradoxe n'est ce pas ? et pas moins inquiétant !!!

Valéry Grancher

La banquise arctique plus fragile que l'on ne le croit !


Banquise arctique au voisinage du pôle nord (image NASA). L’image, faisant plus de 600 km de côté, révèle un réseau de gigantesques fractures. Les formes irrégulières en bas à droite sont des nuages.
[1] Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement, CNRS-Université Joseph Fourier de Grenoble

A partir d’observations de surface et de données satellite, des chercheurs français et américains remettent en question le comportement mécanique de la banquise. Usuellement considérée par les modélisateurs comme un fluide visqueux, elle montre tout au contraire un comportement de solide fragile, selon cette nouvelle étude.
La banquise et la façon dont elle se déforme sous l’effet des vents et des courants marins ont fait l’objet d’une attention soutenue de la part des modélisateurs du climat. En effet cette très fine pellicule de glace (quelques mètres d’épaisseur au maximum) se formant à la surface des océans en Arctique et en Antarctique, joue un rôle fondamental dans le climat de la Terre. En réfléchissant une très grande part de l’énergie solaire incidente et en jouant le rôle d’isolant thermique, la banquise contrôle fortement les échanges d’énergie entre l’océan et l’atmosphère en région polaire. Depuis le début des observations satellitaires il y a environ 30 ans, la superficie de la banquise arctique a chuté de plus de 20% en été. Cette diminution, vraisemblablement due au réchauffement climatique, pourrait elle-même renforcer le réchauffement en permettant à l’océan d’absorber une plus grande part de l’énergie solaire.
Dans tous les modèles climatiques actuels, la banquise est considérée comme une couche « fluide » visqueuse. Ceci peut paraître bien surprenant au regard de l’explorateur polaire ou du scientifique de terrain marchant sur une plaque solide parsemée de fractures. Mais les modélisateurs postulent qu’aux grandes échelles de temps (au-delà de quelques jours) et d’espace (au-delà de 10 km), la banquise se comporte effectivement comme un fluide visqueux.
Des chercheurs du LGGE [1], en collaboration avec des Américains de Dartmouth College et de l’Université de Washington, ont analysé des données de contraintes mesurées directement sur la banquise. Ils ont combiné ces mesures à des observations satellite permettant d’observer la déformation de la banquise. Leur étude, qui vient tout juste d’être publiée dans la revue Earth and Planetary Science Letters, démontre que l’approximation des modélisateurs n’est pas correcte. Même aux grandes échelles de temps et d’espace, la banquise ne s’écoule pas comme un fluide visqueux. Elle se comporte comme une plaque fragile parsemée de fractures de toutes tailles, depuis l’échelle du mètre jusqu’à de gigantesques failles parcourant une bonne part du bassin arctique, un peu à l’image des failles de la croûte terrestre. La déformation de la glace se localise fortement au niveau de ces failles, au cours d’épisodes brefs et intenses. Cette découverte nécessiterait de reconsidérer la manière dont la banquise est appréhendée dans les modèles climatiques. Toutefois, introduire les lois mécaniques de la fracturation dans ces modèles ne sera pas une tâche facile pour des raisons de résolution numérique.

Référence : Weiss, J., Schulson, E.M., Stern, H.L. (2007), Sea ice rheology from in-situ, satellite and laboratory observations: Fracture and friction, Earth and Planetary Science Letters, 255, 1-8.

source: http://www.anneepolaire.fr