lundi 21 mai 2007

Horizons


On ne se lasse jamais de contempler les flots, ni même l'horizon qui vous donne un sentiment d'infinitude. Quand la solitude au milieux d'une nature radicale, extrême dénuée de présence humaine, vous dénie l'arrogance de vos talents. Elle vous offre un miroir dans lequel l'identité se dilue au profit d'une nouvelle conscience. Celle là même, qui vous rappelle votre misère humaine, votre insignifiance dans l'univers malgré les sommets sur lesquels vous êtes postés au regard de votre place sociale. L'orgueil, la vanité, ne tiennent plus, la contemplation vous ramène tout simplement au corps prosaïque et sa précarité en ce monde...

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