vendredi 8 juin 2007

Réponse à "Where is our mind ?': "Where is our Virginity?"


Les scientifiques travaillent dur sur l'analyse de la virginité polaire: Pollutions, contaminations ect...
En effet, dans l'imaginaire populaire, le monde de glace des pôles est le symbole d'un monde sans présence humaine, un monde vierge. Ce monde monochrome, ce monde blanc, nourrit ces mythes de pureté, largement utilisés par les médias et diverses publicités, dont les pingouins de DARTY...
Mais c'est également un monde minutieusement surveillé, analysé. Il devient alors la représentation même de nos dégâts sur cette nature. Alors que dire? quand au travers d'analyses, on s'aperçoit comme cette équipe, qu'il y a vingt fois plus de mercure ici qu'ailleurs: Dans la neige, la glace des glaciers, dans la chaîne alimentaire arctique. Le rôle des scientifiques est alors de trouver une explication, c'est le travail de cette équipe qui a été interpellée par le projet "where is our mind ?", Voilà leur réponse en vidéo....
Une très belle performance, quand l'art se joint aux sciences ;-)
l'équipe:
- Catherine Larose
- Xavier Fain (le caméra man spécialiste du mercure)
- Raphaëlle Hennebelle

Cette équipe mène une recherche sur la pollution au mercure dans les régions polaires (cf sujet du JT de France 2 du 3.06.07, et, voir le dossier sur le site de l'IPEV)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour cette belle performance! c'est tres glucose d'appréhender en image ce paroxisme au Pole (0 ou 1, d'ailleurs??) entre virginité des espaces vierges et invisibilité de l'impureté. Je pense que ce concept meriterait plus d'explications sur ton blog! On espere. Sinon, merci d'avoir partagé avec nous cette aventure exceptionnelle, heureux que tu aies survecu aux si nombreux ours agressifs!

Anonyme a dit…

Après cette performance d'une rare intensité (qui n'a d'égale que le niveau délévation de celle à laquelle elle répond) un souffle de pureté a sans aucun doute soufflé sur cette plaine en une tentative de revirginification (la nature a cette capacité de reprendre le dessus) qui ferait réver bien des forces éminentes de la judéo-chrétienté. Le roi du Kongsfjorden a du sentir son royaume régénéré par cette prise de conscience qui réconcillie enfin la science et l'art, le mondes athé et les forces profondes de la religion. Là où l'art est venu élever la science, la science à synthétisé la problématique sous-jascente à l'art et cette boucle de rétroaction est, telle le gulf stream pour la planète, une véritable bouffé d'air frais pour nos petits esprits réchauffés d'occidentaux perdus dans la fuite en avant du monde industriallisé. Encore bravo!